Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 527

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Avec un certain savoir-faire dans l'art de la dissimulation, vous vous éloignez, à l'abri des regards. Bien vous a pris de rester derrière les automobiles stationnées car plusieurs nouvelles voitures de police déboulent soudain dans la rue et passent à côté de votre cachette, sans vous voir. Malheureusement, votre soulagement est de courte durée car elles s'arrêtent à même pas trente mètres de l'endroit où vous êtes. Mieux vaut ne pas rester là.

Vous continuez d'avancer plié en deux pour quitter cette zone de danger. Le trottoir tourne à droite, au coin d'un immeuble, et vous devez prendre cette direction pour rester à couvert des voitures. En vous engageant dans cette nouvelle rue, vous découvrez trente mètres plus loin une concentration de forces policières devant la vitrine d'un bar, le Chicago Ace, comme l'indique son enseigne. Comme vous l'avait décrit Dédé, c'est une devanture au look rétro, comme on peut en voir à la Nouvelle-Orléans. C'est toute la maison parapluie qui a l'air de sortie. C'est un gros gibier qu'elle traque et, en sentant le Browning avec silencieux sur vous, vous frissonnez à l'idée que vous puissez être leur proie. Comme vous ne pouvez toujours pas traverser la rue pour gagner un coin plus calme, vous tâchez de vous approcher -raisonnablement- pour voir un peux mieux ce qu'il se passe.

Une dizaine de voitures sont stationnées de façon anarchique devant le troquet et leurs gyrophares éclairent tous les environs, attirant l'attention de plusieurs riverains qui se sont mis à leurs fenêtres. Des agents en uniformes et des inspecteurs en costume discutent, les mines soucieuses. Soudain, non loin de vous, derrière un fourgon, vous entendez des éclats de voix :

- Je suis désolé, monsieur, il faut attendre le commissaire.

- Ja-cket. Nils Jacket ! Puisque je vous dis que je suis chargé d'enquêter sur cette affaire !

- C'est ça. Et moi je suis le roi Albert de Belgique.

C'est un policier qui est en vive conversation avec un homme que vous ne voyez pas, caché à vos yeux derrière le fourgon. Le fonctionnaire ne semble pas le prendre très au sérieux. Pourtant, sa voix vous semble vaguement familière. En tous cas, il crie suffisamment fort pour attirer l'attention de tout le monde.


Si vous souhaitez vous approcher encore pour entendre ce qu'il va dire, avancez à pas de loup au 1180.

Si vous pensez que c'est le moment idéal pour traverser la rue sans vous faire voir et fuir les lieux, hâtez-vous vers le 432.