Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 677

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Vous emboîtez le pas du clochard, qui redescend l'escalier pour regagner la berge du Rhône. En suivant cette promenade piétonne, vous êtes sûrs d'éviter les voitures de la police qui sont obligées d'emprunter les rues. Vous les entendez débouler en haut, toutes sirènes hurlantes. Le coeur battant, vous ne faiblissez pas l'allure. Dédé, habitué de ce quartier, vous parle des lieux :

- Ce bar, le Chicago Ace, c'est celui de Vitto Vogel, une figure de la vie locale. La police y fait des descentes de temps en temps car elle le soupçonne de diverses activités illégales : jeu, prostitution et drogue. En Suisse, on plaisante pas avec l'ordre. Mais il a jamais été arrêté, à ma connaissance. Je ne sais pas ce que tu pouvais faire là-bas.

Vous non plus. Y étiez-vous juste pour boire un verre ? Vous entendez au loin que les policiers sont arrivés au troquet. Leurs éclats de voix laissent penser qu'ils vont donner un assaut.

- Si t'étais resté là-bas, il t'aurait pris, vous signale Dédé. D'ailleurs, tu ferais bien de te débarrasser de ton flingue.

- Mon pistolet ? Pourquoi ?

- Si t'as mis un silencieux dessus, j'ai peur que ç'ait été pour faire des bêtises avec...

Il veut dire par là que si vous avez commis un crime avec cette arme, c'est une preuve infaillible de votre culpabilité. Auquel cas, votre sauveur a raison : mieux vaut que vous vous en défaisiez au plus vite. Il vous suffit pour cela de jeter l'arme dans le fleuve. Ainsi, il faudra un certain temps avant qu'elle ne soit retrouvée. D'un autre côté, ce Browning, c'est votre seul moyen de vous défendre si vous veniez à retomber sur celui qui a fiché une balle dans votre crucifix. Il serait imprudent d'être désarmé.


Si vous jetez le pistolet dans le Rhône, rendez-vous au 1394.

Si vous le gardez avec vous, rendez-vous au 7.