Vous repérez, dix mètres plus loin, montant le long d'un immeuble de quatre étages, un escalier de secours dont la rampe d'accès n'est pas complètement relevée. Attendant qu'une nouvelle voiture de police soit passée, vous quittez votre cachette et traversez la rue sans vous faire remarquer, à votre grand soulagement. Vous sautez pour attraper le bord de la rampe de l'escalier, qui tombe alors... dans un grand fracas...!


Pétrifié de peur par tant de bruit alors que vous comptiez passer inaperçu, vous regardez derrière vous dans la ruelle pour voir si des policiers vous ont entendu. Mais c'est d'en haut que vient la menace : une fenêtre s'est ouverte et un vieil homme y est penché. Il vous voit tenter d'emprunter l'escalier de secours dans un sens non conventionnel ; il se met alors à crier au voleur, ce qui a pour effet d'attirer l'attention de la maréchaussée par ici. Sans tergiverser, vous grimpez les escaliers quatre à quatre, la peur au ventre. Vous regardez en bas : des agents accourent avec de puissantes lampes torches qu'ils braquent dans votre direction.

- Hé, vous, là-haut ! Descendez !

Ils vous ont vu ! Vite, il ne faut pas rester ici. Vous finissez de gravir les marches métalliques et, par une petite échelle en haut de l'escalier, vous accédez au toit de l'immeuble. Vous entendez que les policiers se sont élancés à leur tour dans l'ascension. Vous regardez tout autour de vous : l'immeuble sur le toit duquel vous vous trouvez n'est séparé de l'immeuble voisin que par une étroite ruelle, celle où s'agitent vos poursuivants. Vous pouvez tenter de sauter sur ce toit voisin.

C'est alors que vous entendez un bruit mécanique familier : celui d'un train. Vous gagnez le bord du toit à l'opposé de l'escalier et apercevez, à la clarté des lampadaires, un train qui passe sur une voie ferrée en contrebas, une cinquantaine de mètres plus loin. Il roule lentement ; sans doute vient-il tout juste de sortir de gare, gare qui doit se trouver dans les environs. Si vous pouviez sauter sur le toit d'un wagon, votre fuite serait assurée, vous dites-vous, mais il est bien trop loin pour espérer pouvoir l'atteindre. Il faudrait avoir des ailes pour voler sur les cinquante mètres qui vous séparent de ce moyen d'évasion. Quoique...

Vous remarquez qu'un fil électrique part du bord du toit où vous êtes et descend jusqu'à l'immeuble d'en face, qui ne fait qu'un étage de haut. La voie ferrée passe juste derrière lui. En vous servant de votre parka en travers du câble comme d'une tyrolienne, vous pouvez tenter de glisser le long dudit câble jusqu'à l'autre toit. Bien sûr, c'est un risque énorme si vous lâchez prise en cours de route.


Si vous tentez le coup de la tyrolienne, rendez-vous au 898.

Si vous préférez sauter de toit en toit, rendez-vous au 671.